Varuby, dans les nausées et vomissements chimio-induits
Nouvelle molécule
Varuby (rolapitant, Laboratoire Tesaro) est indiqué chez l’adulte dans la prévention des nausées et des vomissements retardés associés à une chimiothérapie anticancéreuse hautement et modérément émétisante.
Le rolapitant est un nouvel antagoniste des récepteurs NK1 (NeuroKinine 1 ou substance P humaine) à demi-vie longue.
Varuby vient s’ajouter à Emend (aprépitant) et à Akynzéo (nétupitant associé au palonosétron).
La stratégie de référence associe un antagoniste des récepteurs NK1, un sétron et un corticoïde. En l’absence de données suffisantes quant à sa place par rapport à la stratégie thérapeutique actuelle, la Commission de la Transparence de la HAS recommande de réserver Varuby aux patients ne pouvant recevoir une trithérapie à base d’un autre antagoniste des récepteurs NK1.
Le maintien du remboursement de Varuby est conditionné par les résultats à venir d’une étude comparative versus la stratégie de référence.
La population cible estimée de Varuby (nombre de patients traités par une chimiothérapie hautement ou modérément émétisante) est comprise entre 200 000 et 234 000 patients par an.
Varuby doit être administré dans le cadre d’un schéma thérapeutique comportant de la dexaméthasone et un antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la posologie de deux comprimés dans les deux heures précédant le début de chaque cycle de chimiothérapie en respectant un intervalle d’au moins deux semaines entre chaque prise.
Varuby est contre-indiqué avec le millepertuis.
Les effets indésirables les plus fréquents sont la fatigue, les céphalées et la constipation.
SMR faible ; absence d’ASMR
Varuby 90 mg, boîte de 2 comprimés
Prix (hors honoraire de dispensation) : 59,95 euros
Remboursé à 100 %
Liste I
Médicament d’exception