Les noms des médicaments encadrés
ANSM
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) formule des recommandations aux industriels pour dénommer leurs nouveautés... et s'oppose aux "marques ombrelles".
Afin de prévenir les risques d’erreurs ou de mésusage en lien avec les noms des médicaments, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié des recommandations aux industriels pour dénommer leurs nouveautés. La dénomination commune (DC) est à privilégier par rapport au nom de marque ou de fantaisie. Exit les superlatifs, les préfixes ou suffixes comme « fort, faible, hyper, flash…), la mention d’arôme dans le nom…
De plus l’ANSM est opposée à l’utilisation des « marques ombrelles », ces noms communs à plusieurs médicaments conseil ayant des compositions et indications différentes ou ces gammes « multi-statuts » comprenant des médicaments, des dispositifs médicaux, des compléments alimentaires… La proposition d’un nom reprenant tout ou partie du nom d’un autre produit existant ou ayant existé sera dorénavant refusée.
Environ un tiers des signalements d’erreurs médicamenteuses en lien avec le conditionnement sont dues à l’étiquetage, dont 40% concernent des formes orales solides (comprimés, gélules…). L’ANSM publie donc de nouvelles recommandations détaillant l’étiquetage attendu sur les conditionnements des médicaments sous forme orale solide. Pour faciliter identification et administration du médicament, l’ANSM préconise une uniformisation des codes couleurs et typographiques et une mise en avant de la DC et du dosage aussi bien sur les boîtes que sur les conditionnements primaires. Des espaces suffisants pour inscrire la posologie, le nom du princeps… doivent être réservés.