Les stratégies variées des labos de phyto et d’aroma

Le bio, les plantes, les huiles essentielles sont à la mode et cette quête de naturalité envahit tous les secteurs dont la santé et la pharmacie. « La phytothérapie et l’aromathérapie sont devenus des segments porteurs pour développer le chiffre d’affaires de l’officine » observe Maher Kasseb, directeur de Gallileo Business Consulting, à l’origine de la première édition du volet phytothérapie/aromathérapie de l’étude Pharma’Scope. Plus de 500 officinaux ont répondu à l’enquête Pharma’Scope Aromathérapie/Phytothérapie qui s’est penché sur la notoriété et l’image de sept laboratoires (Arkopharma, Lehning, Naturactive, Phytosun Arôms, Pileje, Pranarôm, Puressentiel). La performance moyenne globale atteint 6 sur 10 (quasiment identique à l’OTC : 6,3 : voir nos articles concernant les attentes des pharmaciens vis-à-vis des laboratoires OTC et celui sur le Top 5 des labos OTC). Il existe toutefois une disparité selon les indicateurs : qualité de la visite du représentant et excellence opérationnelle arrivent en tête. Et entre laboratoires : « on constate qu’ils ne répondent pas tous aussi bien aux desiderata des pharmaciens. Concernant les services et l’accompagnement (merchandising, outils d’aide au conseil…) les notes s’étendent de 4,6 à 6 par exemple : c’est un sujet sur lequel les labos sont attendus. Comme sur la formation pour laquelle les notes varient de 5 à 7,5 » souligne M. Kasseb.
Les laboratoires de ce secteur ont adopté des stratégies différentes qui apparaissent bien dans cette étude : communication préférentielle auprès des consommateurs pour certains, moyens importants pour la formation des différents professionnels de santé pour d’autres ou encore politique promotionnelle et mobilier de mise en avant sur le point de vente.
Les trois laboratoires les mieux classés sont Pileje, Phytosun Arôms et Pranarôm.
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Par Juliette Schenckéry