Déclarations d’actes de violence en hausse

Les pharmaciens d’officine sont victimes de violence alors que l’officine est ouverte dans les trois quarts des cas (contre 65% en 2016) et dans 38% des situations en présence de clients. Les systèmes de vidéosurveillance ne semblent pas dissuasifs puisque près de 80% des officines visées par des agressions en étaient équipées !
Les stupéfiants sont moins souvent en cause (de 8% des actes en 2016 à 6% en 2017).  Les injures et menaces constituent près des deux tiers des agressions déclarées.
La part des vols à main armée augmente de 2% par rapport à 2016 pour atteindre près d’une agression sur cinq. Une arme à feu est utilisée une fois sur dix.
Et dans près de la moitié des déclarations, l’agresseur est connu ! Si, dans la plupart des cas, les agressions sont sans gravité sur le plan physique, elles le sont sur le plan psychologique.
Le Panorama 2017 complet sur la sécurité des pharmaciens, avec l’analyse selon la taille de l’agglomération et la région, est accessible sur le site de l’Ordre des pharmaciens.
L’Ordre insiste sur « l’importance de la déclaration des agressions pour ne pas laisser de tels actes se banaliser ». La déclaration simplifiée est accessible en ligne.

J. S.