Un mois pour parler du cancer colorectal
Mars bleu, le mois consacré au dépistage du cancer colorectal, est l’occasion de sensibiliser le grand public à l’importance du dépistage tous les deux ans à partir de 50 ans. D’autant que les Français ne semblent pas encore convaincus.
Les résultats de l’enquête de l’observatoire EDIFICE-Roche (étude sur le dépistage des cancers et ses facteurs de compliance) montrent que seules 4 personnes sur 10 (38%) suivent les recommandations sur la fréquence de l’examen de dépistage du cancer colorectal.
Selon cette enquête réalisée en 2017 auprès d’un panel de 4300 personnes de 50 à 69 ans sans antécédent de cancer, près de 40% des individus de la population cible n’ont jamais fait de dépistage de cancer colorectal, que ce soit un test fécal (test immunologique ou test Hémocult) ou une coloscopie. Ce chiffre monte à 44% pour les personnes précaires. Les raisons avancées sont en majorité liées au fait que ces individus réfractaires au dépistage ne se sentent pas concernés (37% des personnes interrogées) ou que le dépistage ne leur parait pas prioritaire (32%). D’autres raisons, observées majoritairement chez les personnes en situation de précarité sociale, sont liées à l’examen ou à la crainte des hôpitaux ou des médecins.
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