Autosurveillance pointue pour le diabète de type 2

Le diabète de type 2 est une maladie chronique longtemps silencieuse qui nécessite une éducation du patient afin qu’il apprenne à adapter son alimentation, voire son traitement.
L’autosurveillance glycémique dans le diabète de type 2 n’est toutefois pas systématique. Elle est recommandée et prise en charge dans certaines situations uniquement : les patients insulinotraités ou chez qui une insulinothérapie est envisagée, les patients traités par insulinosécréteurs (sulfamides ou glinides) pour contrôler les hypoglycémies et ceux chez qui l’objectif thérapeutique n’est pas atteint que ce soit en raison d’une maladie ou d’un traitement intercurrent.

 

Le patient

Le diabète de M. L. a été stabilisé pendant des années sous metformine 1 000 mg trois fois par jour. Mais depuis quelque temps, la valeur de l’hémoglobine glyquée ne correspond plus à l’objectif fixé par le médecin. Ce dernier a donc décidé de modifier le traitement et de le remplacer par Janumet 50 mg/100 mg.
En parallèle, il lui prescrit une autosurveillance glycémique à raison de deux mesures par semaine pour vérifier que les objectifs glycémiques sont à nouveau atteints (entre 0,80 et 1,20/1,30 g/L avant les repas). Il l’a prévenu que le lecteur ne serait pas remboursé.

 

La prescription

Dr T.                                                                             Le 10 octobre 2019
Endocrinologue                                                             M. L., 77 ans
1,76 m 92 kg
Sitagliptine/metformine 50mg/1000 mg (Janumet 50/1000)
un comprimé par jour pendant 3 mois
Lecteur de glycémie et autopiqueur
Bandelettes et lancettes
pour une mesure deux fois par semaine pendant 3 mois

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Pauline Jourdain, en collaboration avec le Docteur Olivier Bourron, endocrinologue à L’hôpital La Pitié-Salpêtrière