L’ESCAP, l’anti-usine à gaz
Il va falloir vous habituer à un nouvel acronyme ! Après la CPTS, l’ESP… voilà l’ESCAP, pour « équipe de soins coordonnées autour du patient ». Une nouvelle structure simplifiée, des plus légères, créée par des représentants de patients, de professionnels de santé, d’organisations interprofessionnelles et des élus. Elle fait partie des quatre propositions soumises aux candidats à l’élection présidentielle puis à ceux aux élections législatives par l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS).
Toutes sont construites autour d’un même objectif : améliorer l’accès aux soins.
L’ESCAP a pour vocation de ramener le patient au cœur du sujet, en permettant à n’importe quel professionnel de santé, présent aux côtés du patient, de déclencher une coordination au cœur d’un épisode de soin.
Les ESCAP peuvent être favorisées par la télé expertise entre tous les professionnels de santé, apportent des réponses à l’accès aux soins en permettant d’éviter des passages inutiles aux urgences. La coordination, justifiée et déclenchée par les seuls besoins de prise en charge du patient, doit être valorisée financièrement sur le plan conventionnel pour reconnaître une équipe de soins de proximité pertinente et réactive.
Les trois autres propositions plaident en faveur de plus de moyens pour les étudiants en santé facilitant leur mobilité pour les stages (hébergements territoriaux, aides au transport…), d’un guichet unique et d’accompagnement du jeune dans son parcours d’installation et de nouvelles pratiques professionnelles avec partage de compétences et exercices mixtes entre ville et hôpital, pour une meilleure prise en charge des patients et d’accès aux soins dans les zones sous-denses en médecins.