Vaccination contre les virus HPV : l’ANSM déploie un dispositif de surveillance renforcée
Ce dispositif vient complète celui déjà en place depuis 2006. Ce dispositif, en lien avec le réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) et le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE (ANSM-Assurance Maladie), repose notamment sur le recueil et l’analyse en continu des effets indésirables déclarés par des professionnels de santé et des patients au système national et européen de pharmacovigilance.
Des infections qui touchent la moitié des jeunes entre 15 et 24 ans
Pour rappel, les infections à papillomavirus humains (HPV) sont parmi les plus fréquentes des infections sexuellement transmissibles, contractées généralement au tout début de la vie sexuelle. Elles touchent la moitié des jeunes entre 15 et 24 ans, et 80% des femmes et des hommes seront exposés à ces virus au cours de leur vie. Ces infections peuvent être à l’origine de certains cancers, comme ceux du col de l’utérus (100 % sont dus aux infections liées aux HPV), de la vulve, du vagin, de l’anus, du pénis et de la sphère ORL (notamment des cancers de la gorge).
Le vaccin est très efficace dans la prévention des infections HPV puisqu’il permet de prévenir jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine de cancers. Les hommes comme les femmes peuvent être vaccinés pour prévenir les cancers liés à ces infections.