Rabipur : de retour !
Après une absence remarquée, le vaccin Rabipur, destiné à l’immunisation contre la rage, sera de nouveau disponible à partir du 13 août 2024, selon une annonce de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ce retour marque une étape importante dans la gestion de la rage en France, garantissant ainsi la protection des patients contre une maladie mortelle.
Indications et formulation
Le Rabipur est un vaccin rabique inactivé, élaboré à partir de la souche Flury LEP, cultivée sur cellules embryonnaires de poulet (PCEC). Il est indiqué pour l’immunisation active contre la rage chez les personnes de tous âges, qu’il s’agisse de prophylaxie pré-exposition (notamment pour les personnes à risque, telles que les vétérinaires ou les voyageurs se rendant dans des zones endémiques) ou post-exposition en cas de contact suspect avec un animal potentiellement enragé.
Ce vaccin se présente sous forme de poudre et solvant pour solution injectable en seringue préremplie, facilitant ainsi son administration en milieu officinal.
Remise à disposition et restrictions
Le retour de Rabipur sur le marché est d’autant plus significatif que la vente et l’exportation du médicament ont été strictement encadrées pendant la période de rupture afin de préserver les stocks disponibles en France. Cette mesure, en vigueur depuis le 27 janvier 2016, demeure applicable jusqu’à la remise à disposition normale du produit. À compter du 13 août 2024, la distribution reprend donc son cours habituel, permettant un approvisionnement continu pour les officines et un accès sécurisé pour les patients.
Ce qu’il faut retenir
Pour les pharmaciens d’officine, la disponibilité du vaccin Rabipur à nouveau sur le marché marque la fin d’une période de tension dans la gestion de la prophylaxie antirabique. Il est essentiel de veiller à son bon usage conformément aux recommandations officielles, en tenant compte des indications précises pour chaque patient. Ce retour est une avancée majeure dans la lutte contre la rage en France, permettant ainsi de continuer à protéger efficacement la population contre cette maladie mortelle.