Coup d’envoi des négociations conventionnelles : du bon et du mauvais !

Au niveau des avancées correspondant aux demandes des syndicats :

  • le basculement vers un paiement à l’acte des entretiens pharmaceutiques en 3 fois : 25%-25% et 50% en année 1 ; 33% et 66% les années 2 et suivantes ;
  • un paiement à l’acte également pour les bilans partagés de médication avec une revalorisation de la rémunération de 5 € pour le 3ième entretien en année 1 et de 10 € pour le 2ième entretien en année 2 et suivantes ;
  • un accompagnement financier temporaire des officines situées dans les territoires fragiles qui seront définis par les ARS, jusqu’à 20 k€/officine/an.

Au niveau des points qui fâchent…

  • La revalorisation de 50% (de 6 € à 9 €) de l’acte de dépistage des angines et des cystites, jugée insuffisante par les syndicats ;
  • L’enrichissement d’un indicateur socle dans le calcul de la ROSP « Bon usage des produits de santé » : l’indicateur démarche qualité (revalorisé de 100 € à 120 €) est complété par l’obligation de mettre en place un programme développement durable. Egalement, l’ajout d’un indicateur socle indexé à une connexion hebdomadaire à ASAFO (valorisation à 100 €) dans le cadre de la lutte contre la fraude ;
  • La tarification à 5 € pour les accompagnements de patients sous opioïdes.

Le thème crucial de la revalorisation des honoraires de dispensation sera abordé lors de réunions bilatérales fin mars et de la seconde plénière mi-avril. Néanmoins, celle du 5 mars a permis de stabiliser le t0 (année 2023) pour la méthodologie utilisée pour les simulations à venir sur la rémunération. Ce qui, pour Philippe Besset, président de la FSPF, « donne une prospective pour les années à venir et une trajectoire pour les honoraires de dispensation. »