Nouveau ministre de la Santé : qui est-il ? Quels projets ?
Frédéric Valletoux, actuel député d’Horizons et ancien maire de Fontainebleau, a été désigné ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention le jeudi. Renommé tacticien, ce père de cinq enfants a dirigé la Fédération des hôpitaux de France pendant onze ans.
Qui est Frédéric Valletoux ?
Frédéric Valletoux, 57 ans, est le nouveau ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, nommé le 8 février 2024. Avant d’entrer en politique, il a exercé pendant quinze ans en tant que journaliste, se spécialisant notamment dans les collectivités locales. Il a été élu maire de Fontainebleau de 2005 à 2022, conseiller régional d’Île-de-France depuis 2010, et député du groupe Horizons depuis 2022.
Il a également présidé la Fédération hospitalière de France (FHF) durant une décennie. Son implication politique s’est concrétisée par l’adoption d’une loi visant à améliorer l’accès aux soins, et désormais, il assume ses nouvelles responsabilités ministérielles.
Quels sont ses projets pour la santé ?
Frédéric Valletoux se trouve confronté à plusieurs enjeux majeurs dans le secteur de la santé. Ses responsabilités incluent la réforme de l’aide médicale aux étrangers, avec un décret annoncé par le Premier ministre Gabriel Attal.
Un autre défi important concerne la régularisation des médecins étrangers, envisagée pour combler le manque de professionnels de la santé en France. Par ailleurs, en tant que député, Valletoux a proposé une loi visant à améliorer l’accès aux soins dans les territoires, même si cette proposition a suscité des critiques de la part de certains médecins libéraux.
Dans le contexte des négociations conventionnelles, le ministre doit également aborder la question des tarifs des consultations, avec des discussions sur une possible augmentation des honoraires des médecins généralistes. Parallèlement, la situation financière préoccupante des Centres Hospitaliers Universitaires nécessite une attention urgente, avec un déficit cumulé de 1,2 milliard d’euros fin 2023.
Enfin, la fin de vie reste un dossier sensible à traiter, avec des arbitrages attendus en février. Le projet de loi sur l’aide active à mourir, initialement prévu avant l’été, suscite des attentes, tout en promettant un renforcement significatif des unités de soins palliatifs.