Indus : comment les éviter ? Conseils pratiques
Quels sont les principaux sujets d’indus ?
- La délivrance des médicaments prescrits dans des indications hors AMM,
- Les prescriptions restreintes et les médecins qui en sont à l’origine (leur qualité ? Sont-ils habilités à les rédiger ?),
- Une inadéquation entre les posologies ou la durée de traitement et les conditionnements délivrés,
- Les renouvellements intempestifs chez des patients chroniques conduisant à des sur-délivrances par rapport aux quantités prescrites ou autorisées,
- Les quantités délivrées en une seule fois (hors législation particulière),
- Ordonnances bizones ALD ou hors ALD mal rédigées (pas de case cochée) ou non respectées,
- Transmission d’un mauvais scan d’ordonnance à l’occasion d’un renouvellement d’ordonnance qui n’est pas ressaisi informatiquement,
- Absence de mentions portées sur l’ordonnance : « Délivrance sécurisée », « Délivrance par la procédure exceptionnelle d’une boite supplémentaire », « Dispensation supplémentaire de contraceptifs oraux ».
Que faut-il faire pour diminuer le risque d’indus ?
- Réaliser un double contrôle d’ordonnance et des contrôles internes ciblés
- Éviter au maximum les facturations sans Carte Vitale
- Apporter les précisions manquantes sur une ordonnance
- Expliquer la facturation si elle n’est pas habituelle mais dans l’intérêt du patient (urgence)
- Prendre contact avec le prescripteur (ou médecin régulateur) au moindre doute, au moindre besoin de précision (la prise de contact avec le prescripteur doit être précisée sur l’ordonnance)
- Toute modification de la prescription doit être notée sur l’ordonnance, datée et signée
- L’ordonnance ainsi modifiée doit être transmise avec la facturation
- Concernant le taux de prise en charge, l’accessoire suit le principal. Par exemple, un dispositif d’inhalation n’est pas remboursé si le principe actif à diffuser ne l’est pas.