Prévention du dopage médicamenteux accidentel

Après une première campagne menée en 2016 sur les risques de dopage accidentel liés aux compléments alimentaires, cette seconde « campagne dopage » sensibilise les adeptes de sport et les pharmaciens aux risques de dopage accidentel lié à la prise de médicaments, qu’ils soient ou non dispensés sur prescription médicale.
Dans ce cadre, cinq outils de communication pédagogiques déclinant le slogan « Sport et médicaments, pas n’importe comment » sont diffusés par l’intermédiaire du Cespharm (Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française). Celui-ci s’est associé au ministère des Sports, à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et à l’Antenne médicale de prévention du dopage des Hauts de France pour les concevoir.
Une affiche et une brochure incitent les sportifs à demander conseil à leur pharmacien.
Pour accompagner le conseil de l’équipe officinale, un document d’information de 18 pages détaille les notions réglementaires en lien avec le dopage ainsi que les risques de telles pratiques, les listes des substances considérées comme dopantes et précise la conduite à tenir en 6 points face à une prescription ou une demande spontanée de médicaments de la part d’un sportif.
La liste des spécialités dont la prescription médicale est facultative et contenant une substance interdite en compétition est disponible sous forme d’affichette et une signalétique repère peut être apposée dans le rayon à proximité des médicaments contenant une substance interdite dans le sport.
De plus, pour une vérification rapide lors de la délivrance d’un médicament à un sportif, l’Agence française de lutte contre le dopage propose un moteur de recherche qui recense, par nom de spécialité, les médicaments humains commercialisés en France contenant une substance dopante.