Démêler l’épuisement professionnel
Le burn out, terme anglais traduit par « syndrome d’épuisement professionnel » est défini par la HAS comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
Il a fait l’objet d’une recommandation sur les « Repérage et prise en charge cliniques du syndrome d’épuisement professionnel ou burnout » publiée sur le site de la HAS en mai 2017.
La crise sanitaire du Covid-19 a entrainé une aggravation de l’état psychologique de nombreux professionnels de santé et également de salariés qui se sont vus confrontés à de nouvelles organisations du travail
Le terme de « burn-out » est apparu en 1969, l’année du décès brutal d’un employé japonais, trentenaire, travaillant dans le service d’expéditions d’un grand journal en plein boom économique, première victime homologuée du Karoshi, fatigue mortelle – ce qui s’appelle « être mort de fatigue ». La psychologue américaine Christina Maslach fut l’une des premières, il y a une quarantaine d’années, à décrire le burn out qui englobe trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail ou dépersonnalisation...
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