Interchangeabilité des biosimilaires sous conditions
Rapport de l'ANSM
Le marché des médicaments biosimilaires évolue rapidement en France : plus d’un tiers des produits innovants en développement sont issus des biotechnologies. L’ANSM actualise sa position en fonction des données les plus récentes dans un rapport mis en ligne le 3 mai.
Elle envisage dans certains cas l’interchangeabilité des spécialités biosimilaires sous conditions de traçabilité, d’information et d’acceptation du patient. Un médicament biosimilaire est similaire à un médicament biologique de référence qui a été autorisé en Europe depuis plus de 8 ans et dont le brevet est donc tombé dans le domaine public. En mai 2016, 21 spécialités biosimilaires sont autorisées en Europe. Même si ce type de médicament ne peut être comparé aux génériques, au vu de l’évolution des connaissances, il ressort qu’une interchangeabilité peut être envisagée au cours du traitement à condition de respecter plusieurs conditions. Le patient doit être informé de cette éventualité et donner son accord. Une surveillance...
Ce contenu est réservé aux utilisateurs inscrits sur le site pharma365
Déjà abonné ? Connectez-vous