Salaires en officine : les négociations sont bloquées
La troisième séance de négociation salariale de l’année 2023 s’est soldée, comme les deux précédentes, par un échec. Réunies en Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) le 18 avril, les chambres patronales et les centrales syndicales de salariés ne sont pas parvenues à un accord sur les salaires.
Après avoir proposé 1,8% en janvier (soit la revalorisation du Smic au 01/01/2023), ce qui avait été rejeté en bloc par les organisations syndicales de salariés, la FSPF et l’USPO se sont alignées sur une proposition de revalorisation de 2% du point salarial, alors que le Smic sera revalorisé à nouveau le 1er mai de 2,19%. La jugeant indécente dans un contexte inflationniste inchangé (5,7% en année glissante, prévision à 4,9% en 2023), l’intersyndicale (FO, CGT, UNSA, CFDT et CFE) a quitté la table des négociations en indiquant qu’elle suspendait, jusqu’à nouvel ordre, sa participation aux négociations de branche.
Face à la perte de pouvoir d’achat des salariés, les cinq syndicats ont réclamé des hausses comprises entre 5 et 10 %, ce qui aurait permis aussi de replacer la grille de raccordement (coefficient 100 à 230) bien au-dessus du Smic, celle-ci étant systématiquement rattrapée par l’inflation.
Pour justifier une revalorisation de 2% du...
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