Kit antiprédateurs : un pas vers la protection contre la soumission chimique
Lutter contre la soumission chimique est une priorité annoncée par le gouvernement. Lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Premier ministre Michel Barnier a dévoilé une expérimentation permettant le remboursement de kits individuels de détection. Ces « kits antiprédateurs » permettront aux femmes de vérifier si elles ont été droguées, sans nécessiter le dépôt préalable d'une plainte.
Par Thomas Kassab, publié le 25 novembre 2024
Ces « kits antiprédateurs » permettent de détecter la présence de diverses substances, notamment des benzodiazépines, des opioïdes, des anesthésiques, des hypnotiques, des antihistaminiques, ainsi que des drogues récréatives souvent utilisées à des fins malveillantes. Ces substances, bien que variées, ont une rémanence suffisante dans l’urine ou la salive pour établir un diagnostic fiable. Dr Joseph Coulloc’h, président d’AAZ, précise :
« Nous travaillons sur ces kits depuis trois mois, et espérons sortir les premiers d’ici deux à trois mois. Certains sont déjà prêts, mais nous souhaitons proposer un panel couvrant entre 15 et 20 paramètres. Cela permettra de détecter une large gamme de substances chimiques. »
Ces kits ne se limitent pas à un diagnostic précis, ils symbolisent également une avancée majeure dans la protection des victimes potentielles. Leur accessibilité en...