Vente en ligne de médicaments : l’Ordre des pharmaciens refuse de jouer le jeu du libéralisme sauvage

Le 9 octobre 2024, l’Ordre national des pharmaciens a pris une position ferme contre la vente en ligne de médicaments, affirmant qu'il ne soutient ni ne valide aucun dispositif numérique intervenant dans ce domaine. Alors que certaines voix militent pour une modernisation du secteur, cette déclaration pose une question centrale : la santé publique est-elle sacrifiée sur l’autel de la dérégulation et de l’ultralibéralisme numérique ?

Par Thomas Kassab, publié le 09 octobre 2024

Vente en ligne de médicaments : l’Ordre des pharmaciens refuse de jouer le jeu du libéralisme sauvage
Une prise de position nécessaire dans un contexte de dérégulation croissante L’Ordre des pharmaciens souligne que la validation d’un portail de vente en ligne n'entre pas dans ses missions, qui visent à protéger la santé publique et les patients dans le respect strict du droit français et européen. Ce refus catégorique d’adhérer à des projets en ligne ne doit pas être pris à la légère. Il reflète une volonté claire de défendre les principes fondateurs de la pharmacie, dans un environnement de plus en plus soumis aux pressions des acteurs du marché et des plateformes numériques. Aujourd’hui, la tentation de faciliter l’accès aux médicaments via des canaux en ligne paraît séduisante pour certains. Mais à quel prix ? L'Ordre insiste sur le fait que la pharmacie n’est pas un marché comme les autres. Derrière chaque médicament délivré se cache une responsabilité médicale que le numérique, malgré ses promesses, n’est pas en mesure...

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