Prescription renforcée des analogues du GLP-1 : l’USPO fustige un dispositif bureaucratique et inapplicable

Le 1er février marque l’entrée en vigueur d’un nouveau dispositif de prescription renforcée pour les analogues du GLP-1 (Ozempic, Trulicity…), censé encadrer leur usage hors indication remboursable. Pourtant, l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO) tire la sonnette d’alarme : cette mesure, mal préparée et sans consignes claires, risque d’alourdir un peu plus la charge administrative des officinaux, sans véritable bénéfice pour la sécurité des soins.

Par Thomas Kassab, publié le 29 janvier 2025

Prescription renforcée des analogues du GLP-1 : l’USPO fustige un dispositif bureaucratique et inapplicable
Un flou réglementaire inquiétant À deux jours de la mise en application de cette réforme, les pharmaciens restent dans l’incertitude. Quels patients sont concernés ? Faut-il scanner un justificatif, et si oui, lequel ? Comment éviter une rupture de traitement pour les patients déjà sous ces traitements ? « Faute d’instructions précises, c’est encore aux pharmaciens de s’adapter dans l’urgence, alors qu’ils sont en première ligne face aux patients », dénonce l’USPO dans son communiqué du 29 janvier. Une situation qui fait écho à d’autres mesures récentes imposées à la profession sans concertation ni anticipation. D’autant que la pression est forte sur ces traitements antidiabétiques qui connaissent un détournement croissant pour la perte de poids. Or, faute de cadre clair, la mise en œuvre de la prescription renforcée risque de provoquer des ruptures de stock, impactant ainsi les patients réellement...

Ce contenu est réservé aux utilisateurs inscrits sur le site pharma365

S'inscrire gratuitement pour lire la suite