Analogues du GLP-1 : que faire jusqu’au 1er mai ?

Le dispositif encadrant la prescription et la délivrance des analogues du GLP-1 entre en vigueur ce 1er février, avec une période d’expérimentation de trois mois. S’il vise à mieux réguler leur usage et à garantir leur disponibilité pour les patients diabétiques, il soulève aussi de nombreuses interrogations chez les pharmaciens, inquiets des implications administratives et financières.

Par Thomas Kassab, publié le 08 février 2025

Analogues du GLP-1 : que faire jusqu’au 1er mai ?
Une prise en charge sous conditions Dès aujourd’hui, la prescription des analogues du GLP-1 est soumise à un suivi renforcé afin d’éviter les prescriptions hors cadre, notamment dans le cadre d’une utilisation non validée dans la perte de poids chez des patients non diabétiques. Concrètement, la prise en charge par l’Assurance maladie sera conditionnée à la présence d’un justificatif attestant de l’indication médicale. Mais qu’en est-il des renouvellements d’ordonnances établies avant le 1er février ? Sur ce point, la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) a tenu à rassurer : les renouvellements seront pris en charge jusqu’à la prochaine visite chez le médecin, moment où le nouveau cadre devra être appliqué. Autrement dit, aucun patient ne se verra refuser son traitement en raison de l’absence immédiate d’un justificatif. Une tolérance temporaire pour les officines Pour éviter une application trop brutale du...

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