Biosimilaires : prêts ? Substituez !

Si en France la pénétration des médicaments biosimilaires a longtemps été limitée en comparaison à celle des génériques - particulièrement en ville - la donne est en train de changer. Poussée par le gouvernement en quête d'économies, la substitution de médicaments bioréférents par leurs biosimilaires devrait s'accélérer, d'autant plus que les brevets de certains blockbusters tomberont prochainement dans le domaine public. Zoom sur la nouvelle dynamique du marché français des biosimilaires.

Par Hélène Sagnes directrice du pôle pharmacie & santé, Les Echos Etudes, publié le 11 décembre 2024

Biosimilaires : prêts ? Substituez !
Vers un élargissement du droit de substitution À l'heure actuelle, les conditions de prescription et de substitution des biosimilaires sont particulièrement strictes. Si les médecins ont la possibilité de prescrire un biosimilaire plutôt que le médicament biologique de référence, il est en est autrement pour le pharmacien. En effet, ça n'est qu'en avril 2022 que ce dernier s'est vu accorder pour la premier fois le droit de substituer deux molécules : le filgrastim et le pegfilgrastim (dont les médicaments de référence sont le Neupogen® et le Neulasta®). L'année 2024 marque donc un véritable tournant puisque la LFSS 2024 autorise le principe de substitution par les pharmaciens pour tous les biosimilaires. Il faudra toutefois attendre deux ans après l'inscription au remboursement du traitement pour qu'un arrêté autorise cette substitution, sauf avis contraire de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM). Ainsi, un...

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