Endotest : un nouvel espoir pour le diagnostic précoce de l'endométriose

Le test salivaire Endotest, développé par la start-up française Ziwig, pourrait révolutionner la détection de l'endométriose, une maladie gynécologique qui affecte environ une femme sur dix en âge de procréer en France. Cette pathologie est souvent sous-diagnostiquée, avec un délai moyen de sept à dix ans entre l'apparition des premiers symptômes et la confirmation du diagnostic​.

Par Thomas Kassab, publié le 21 octobre 2024

Endotest : un nouvel espoir pour le diagnostic précoce de l’endométriose
Un test basé sur les microARN L’Endotest se distingue par son fonctionnement innovant : il analyse les microARN présents dans la salive, des biomarqueurs qui reflètent la dérégulation liée à l'endométriose. Grâce à ce séquençage, il est possible de détecter la présence de la maladie avec une sensibilité de 95 % et une spécificité de 94 %​. Ce test non invasif pourrait offrir une alternative aux méthodes plus lourdes et coûteuses, telles que l'imagerie par IRM ou la cœlioscopie, cette dernière étant souvent nécessaire pour établir un diagnostic définitif​. Une prise en charge limitée Malgré ses résultats prometteurs, l’Endotest n’est pas encore disponible pour toutes les patientes. En effet, la Haute Autorité de Santé (HAS) a autorisé en octobre 2024 une prise en charge dérogatoire dans le cadre d’une étude clinique impliquant 2 500...

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