En signant un accord collectif de branche le 17 octobre dernier, le Leem fait un pas historique vers la transition écologique du secteur pharmaceutique français.

Réduction de l’empreinte carbone

La question de la transition écologique est désormais à l’ordre du jour dans le cadre des négociations d’entreprise de l’industrie pharmaceutique.

Les entreprises du médicament se sont engagées à réduire les émissions directes et indirectes de CO2 de respectivement 50 et 25%. Elles feront a minima un bilan carbone de leurs activités dans un délai de 12 mois. Pour ce faire, l’outil CarbonEM est à la disposition des adhérents du Leem.

D’autre part, les entreprises de plus de 300 salariés sont tenues de mettre en place une commission environnementale chargée d’étudier l’impact environnemental de l’entreprise.

Mesures de bonnes pratiques

Afin de déployer des actions de transition écologiques, les entreprises pharmaceutiques disposeront d’un panel d’outils proposé par le Leem.

D’ici la fin 2024, les entreprises du secteur pharmaceutique doivent mettre en œuvre au moins deux mesures de bonnes pratiques parmi les suivantes : rémunération des dirigeants, restauration collective, achats responsables ou la question des transports.

Vincent Guiraud-Chaumeil, président de la Commission emploi, compétences, empreinte territoriale du Leem, a rappelé que « la question de la lutte contre le changement climatique est en effet un sujet central et collectif. »