Pharmacie du futur : un tournant imminent.

Dans un contexte où le secteur pharmaceutique connaît une révolution sans précédent, le Leem dévoile un plan stratégique audacieux pour réorienter l'avenir de la pharmacie en France.

Par Thomas Kassab, publié le 05 février 2024

Pharmacie du futur : un tournant imminent.

À l’aube d’une révolution dans le secteur pharmaceutique, le Leem dévoile un plan stratégique qui promet de remodeler l’accès aux soins en France. Avec des enjeux majeurs tels que la souveraineté sanitaire et la responsabilité sociétale, découvrez comment les 22 000 pharmacies françaises se préparent à naviguer dans cette nouvelle ère de la santé publique.

Un plan d’action ambitieux.

Le Leem, porte-parole de l’industrie pharmaceutique, a récemment lancé un signal fort avec l’annonce de son plan stratégique 2024-2026, marquant un tournant décisif pour l’accès aux médicaments en France. Ce plan repose sur trois piliers : la souveraineté sanitaire, pour anticiper et répondre efficacement aux pénuries de médicaments ; la soutenabilité économique, pour assurer un cadre propice à l’innovation et à la distribution de médicaments essentiels ; et la responsabilité sociétale, pour aligner l’industrie sur les enjeux environnementaux et sociaux actuels. Pour les 22 000 pharmacies d’officine françaises, ce plan signifie une évolution vers plus d’agilité et de responsabilité dans la gestion quotidienne des soins aux patients.

Au cœur de l’officine : conseils et adaptation.

Dans ce nouveau paysage, le pharmacien devient un acteur clé de la santé publique, avec une mission élargie d’information et de prévention. Face à un vieillissement de la population et à l’augmentation des maladies chroniques, la pharmacie d’officine est le premier point de contact pour 80% des Français en quête de conseils de santé. La maîtrise de l’antibiorésistance, la gestion des traitements pour les personnes âgées polymédicamentées et la promotion de l’usage rationnel des médicaments deviennent des enjeux majeurs. L’objectif ? Réduire les hospitalisations évitables qui représentent 10 milliards d’euros de dépenses annuelles.